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J’ai longtemps résisté aux sollicitations à créer un blog, tellement j’étais persuadé que cela constituait le comble de la fatuité.
Et puis les mois et les années passant, je me suis rendu à l’évidence : dans les domaines où j’ai acquis une certaine expertise, les âneries, les poncifs, le bourrage de crâne le plus grossier et le plus affligeant ne rencontrent aucune discussion ni encore moins contradiction.
Le formatage mental est tel que même ceux qui s’interrogent à bon droit sur tel ou tel aspect de la vie, de la naissance, de la féminité, de l’humaine nature, le font en se trompant presque systématiquement de problème dans leurs questionnements et de cibles dans leurs attaques.
L’idéologie dominante est si présente à tous les instants de notre vie que ses critères de valeur s’imposent à notre esprit en première intention. C’est un vrai combat, et permanent, que de chercher à faire des choix, proposer des réflexions, porter des jugements, en gardant présent à l’esprit que toute attitude libératoire doit impérativement remettre en question la première idée que l’on se fait. C’est sur elle que comptent les dominants pour nous vendre leurs marchandises frelatées et leurs discours dilatoires.
Cette première idée, imposée par une permanente instillation de poison médiatique, doit être considérée par l’être humain qui se rêve libre comme un danger pour la réflexion. Elle doit être systématiquement mise en question, car elle résistera rarement à l’analyse critique. Les modes, les modèles qui les représentent, les techniques ou prétendues telles qui les justifient au nom du progrès, les rites qui tiennent lieu de mode opératoire et les mythes qui leur servent de justification, nous enserrent dans un carcan de pré-jugés qui deviennent in fine des pré-requis du raisonnement.
Faire connaître les mécanismes intimes de ces fonctionnements mentaux que les dominants utilisent pour tenter de faire de nous un troupeau consommant, tel sera le premier objet de mes réflexions.
Les relier avec les connaissances souvent occultées pour les besoins de la cause, et diffuser ces connaissances sera leur second but.
Enfin, et parce que l’être humain est un animal qui a doublé son environnement naturel d’un environnement social, les relations avec le sociétal et le politique qui lui impose ses lois ne seront pas occultées.
Si donc, comme une certaine petite souris se plaît à me le répéter, ce que j’ai encore dans la tête comme capacités à proposer des éléments de réflexions paraît pertinent à quelques uns, je les confierai à ce blog, simple bouteille à la mer des idées, pour qu’ils en fassent leur profit.